Dans un monde moderne rempli de croyances sur la productivité, il semblerait que nous devons bouger encore et toujours plus et ne jamais lâcher prise. Aller de faire en choses à faire serait le choix de vie commune de la société. Mais le « Être » serait apparemment oublié de l’équation.
Cet article a pour but de changer cette mentalité du « je dois être sous tension pour réussir ». Non, le lâcher prise a tout à fait sa place dans la vie de tous les jours pour permettre non seulement un meilleur bien-être, mais aussi une meilleure productivité.
Qu’est ce que le lâcher prise?
Le lâcher prise est une notion assez incomprise dans le développement personnel. Elle ne consiste pas à « abandonner ». Elle consiste plutôt à accepter. Dans des vies qui sont maintenant plus complexes et dans le débordement des listes de choses à faire, lâcher prise permet un relâchement psychologique pour se libérer de pressions. Ce n’est pas une potion magique, c’est simplement libérer le cerveau limbique.
Le cerveau limbique abrite l’amygdale, l’hypothalamus et le thalamus ainsi que d’autres structures cérébrales, dont le cortex frontal inférieur auquel il est lié. Ce qui nous intéresse, c’est l’amygdale. C’est elle qui régit l’émotion de peur dans le cerveau selon les stimuli et les hormones. L’hypothalamus déclenche des hormones à la suite des signaux de l’amygdale, notamment l’accélération du rythme cardiaque en cas de peur, mais aussi de dopamine, hormone qui pousse à l’action.
En des termes plus simples, détendre le corps et l’esprit permet de réduire l’activité cérébrale (ou les efforts inconscients) qui déclenche tout un mécanisme de défense en cas de stimuli et être ainsi beaucoup plus apaisé. Le lâcher prise permet donc d’améliorer notre conscience de soi et notre capacité à agir là où nous le voulons vraiment.
Comment lâcher prise?
Ce qui va suivre n’est pas des étapes rigides qui vont comme par magie vous faire sentir comme sur un nuage. Je vais cependant vous présenter des étapes à suivre qui vont vous aider à lâcher prise sur toutes sortes de tensions. Elles sont à suivre si vous sentez une pression dans votre vie. Manque de sens, sentiment d’être accablé (plus ou moins de burn-out), sentiment d’ennui (notamment au travail, on parlera plutôt de Bore-out), torsion sentimentale amoureuse ou non…
Ne vous inquiétez pas sur le faîte de TROP lâcher prise. Non, vos rêves ne vont pas s’envoler et vous n’allez pas perdre votre virilité si vous êtes un homme. Ce sont des questions légitimes que l’on peut se poser. Le lâcher prise consiste avant tout à se libérer du sentiment de la peur, de blocages et même de croyances limitantes. Mais aussi d’améliorer son bien-être, même dans une vie très mouvementée.
Laissez-vous guider simplement par le fait de relâcher la tension et aidez-vous des étapes pour suivre un schéma clair à pratiquer. N’hésitez pas non plus à y revenir en cas de besoin pour vous rappeler.
Respiration et redressement ; étape 1
Pour démarrer un bon lâcher prise, la physiologie va vous aider à changer l’état d’esprit. Comment le fait de se redresser va vraiment changer les pensées? C’est simple, quand vous abaisser les épaules, et que vous avez le torse vers le bas, vous adoptez une position « victimisant », une position de vaincu. Le fait de se porter son plexus solaire droit va automatiquement redonner de la confiance à l’esprit.
La respiration consciente va vous ramener dans le moment présent. C’est parfait pour rapidement entrer en pleine conscience, ça va permettre de quitter l’intellect pour entrer en intériorité avec soi-même en faisant fi du « bruit » extérieur. Vous pouvez même entrer en méditation, inspirer au maximum et souffler avec la bouche totalement. Synchronisez votre respiration pour qu’elle soit fluide.
Redresser ses épaules et le torse va vous mettre en position de force avec vous-même. La respiration va vous mettre dans le moment présent. Vous pouvez le faire dès maintenant pour en ressentir les biens-faits et la relaxation du corps tout entier.
Intérioriser ; étape 2
Nous avons un intérieur? Absolument. Et il est d’une immensité infinie. Votre esprit est capable d’imaginer de créer, d’évoluer, de se limiter. C’est votre intérieur à vous et c’est à vous de l’entretenir. Intérioriser, c’est le fait d’éteindre tout le bruit. Vous le savez certainement, le bruit représente l’intégralité de nos croyances, nos pensées incontrôlables, nos pulsions irrésistibles, occuper notre esprit (comme le réflexe de prendre le téléphone machinalement dès que nous avons une seconde à nous). C’est notre cerveau limbique qui a tendance à s’affoler en réponse à tout ce bruit.
Le but d’intérioriser c’est d’écouter notre voix profonde sans jugement ni filtres. On oublie donc complètement les pensées du style : si je pense ça, je ne suis pas normal par rapport à… Si je fais ça, Intel va penser que je suis peut-être mauvais… Intérioriser, c’est accepter l’intégralité de votre être, assumer vos qualités, vos forces, mais aussi vos faiblesses, le temps qui passe dont nous n’avons aucun contrôle. On accepte le monde tel qu’il est, pendant le temps que l’on intériorise.
J’insiste sur le fait que ça peut paraître perché, voire complètement stupide, si vous n’avez pas l’habitude de lire du contenu un peu plus spirituel. Cependant, l’efficacité n’est plus à prouver et cela permet une réelle amélioration du bonheur et des pensées vrais. Si vous êtes sceptique, je vous invite simplement à essayer, au moins jusqu’à ses deux premières étapes.
La concentration ; étape 3
Ça peut paraître évident et ça l’est, ça peut aussi paraître simple et ça ne l’est pas du tout. Je vais emprunter une citation de Steve Jobs : « La concentration signifie de dire non à des centaines d’autres bonnes idées ». La citation a été réduite, mais l’essentiel est là. Moins, c’est plus. La concentration est le fait de réduire nos choix et nos possibilités au strict essentiels. Je sais qu’il est tentant d’aller dans toutes les directions.
Nous avons un esprit infini dans un corps fini. Il faut faire des sacrifices. Et ce n’est pas un mal, ça nous oblige à choisir soigneusement où nous allons. Se concentrer va permettre de lâcher prise sur d’éventuels choix qui peuvent nous bloquer. Courir après deux lièvres à la fois ne nous donnera aucune chance d’après l’un ou l’autre. Se concentrer sur une chose va par contre nous donner toutes nos chances.
La suppression ; étape 4
Cette étape va avec la précédente. La suppression des choix, la suppression des futilités et des inutilités telle que les réseaux sociaux sous une certaine mesure, la consommation excessive de YouTube, etc. Tout ce qui met du bruit inutilement dans votre esprit. Il est plus question de réduction sur certains points que de suppression, car oui, nous sommes tous des êtres humains. Nous avons tous le droit de nous divertir de temps en temps. Il est question ici des excès, plus qu’une consommation raisonnable.
J’aborde le sujet comme si je parlais de drogue et c’est exactement ce que peuvent devenir Facebook, Instagram, Tik Tok, YouTube et tous ces réseaux s’ils sont mal utilisés. Je suis personnellement un grand consommateur de YouTube pour le contenu informationnel. Malgré tout, l’algorithme agressif va vite me montrer du contenu divertissant, mais sans intérêt pour ce que je recherche. J’essaie d’aller directement dans la section « abonnement » pour ne pas me déconcentrer. Je m’interdis parfois l’accès quand j’y vais trop pendant deux ou trois jours.
Quoi qu’il en soit, c’est à vous de trouver les bons compromis. Nous sommes tous différents, mais ces contenus n’ont plus rien à prouver sur la nocivité de l’esprit. Il est question de trouver la discipline nécessaire pour supprimer le non essentiel (même sur le divertissement).
Le pire du pire ; étape 5
Pensez au pire qui pourrait se passer. Sans partir dans le cauchemar irréaliste telle une météorite qui vient s’abattre sur la terre pour éteindre toute l’humanité. Le pire qui pourrait arriver en cas d’échec de vos projets, de ne plus avoir d’argent, de se faire tromper par son conjoint… Au pire, cela ne va pas vous donner une nouvelle expérience de vie? La souffrance est la clé du changement.
Je ne dis pas qu’il faut souffrir. Je dis que dans l’imaginaire, nous avons tendance à penser de façon extrême et non équilibrée. Ce rêve que j’ai, je le fantasme. Je vois les avantages, mais je suis aveugle des inconvénients. Cette peur que j’ai, j’en vois tous les mauvais côtés, mais je ne vois pas en quoi ça va me faire grandir.
Voir le pire du pire a pour but d’équilibrer les pensées. Ça peut paraître paradoxal pour lâcher prise, mais qui a dit que lâcher prise devait être confortable? Encore un beau fantasme qu’on a tendance à nous vendre. N’ayez pas peur de partir dans l’inconfort qui est d’imaginer le pire du pire. Et continuez les étapes.
Être prêt à tout perdre ; étape 6
Et oui, tout. L’idée, c’est de lâcher prise sur la totalité de nos possessions matérielles, mais aussi émotionnelles, les attachements humains par exemple. Si vous vous lancez dans un projet, soyez prêt à tout perdre derrière. Ne laissez aucun attachement. Si vous souhaitez vraiment lâcher prise, abandonnez tout attachement.
Radical, n’est-ce pas? En réalité, le cauchemar que l’on imagine quand on pense à avancer avec les peurs qui s’accrochent ne se réalise pratiquement jamais. Mais si vraiment ça se réalise, vous ne serez pas attaché et serez déjà prêt à rebondir. Car vous aurez anticipé. Je ne dis pas que ça sera simple. Mais que ce soit possible.
Saviez-vous que le détachement vient du fait d’apaiser les peurs? Être prêt à tout perdre est un paradoxe incroyable, car c’est à ce moment-là que vous serez en faîte prêt à avancer avec une force accrue. La plupart des êtres humains vivent dans la peur et c’est tout à fait naturel. Mais l’apprentissage du lâcher prise peut aussi nous aider à développer des capacités à dépasser nos peurs.
L’acceptation ; étape 7
Ok, vous venez de penser au pire du pire et être prêt à tout perdre. On revient de loin. Il faut maintenant accepter la situation dans laquelle vous vous trouvez, quelle qu’elle soit. Peu importe où vous en êtes dans la vie, votre situation à un sens. Même si pour l’instant, ce sens est un peu caché par les perceptions et les croyances, il se révélera finalement dans le futur.
Acceptez simplement que vous soyez là, respirez, redressez-vous et intériorisez. Aussi, acceptez le scénario du pire et ressentez la force en vous, capable de surmonter à ce prétendu scénario. Acceptez la personne que vous êtes et ne laissez personne juger autrement. Votre voix intérieure à plus d’importance que toutes les voix extérieures réunies.
Accepter la totalité du monde dans le champ de l’espace et du temps va vous faire lâcher prise à un nouveau niveau. Laissez la détente venir d’elle-même.
Devenir meilleur ; étape 8
Par le principe d’antifragilité de l’être humain, les moments difficiles, au lieu de nous affaiblir, nous font évoluer. Savoir que la difficulté est plus un challenge qu’un danger, aide à lâcher prise. Dans les croyances de la société par exemple, faire faillite est une mauvaise chose et l’on doit forcément en être triste. Pourquoi? Pour rien. Un prétendu échec va au contraire nous aider à monter une meilleure boîte, à nous servir de nos erreurs pour nous améliorer.
Détachez-vous de ces croyances, intériorisez plus, si vous êtes dans ces habitudes de pensées limitantes. Être dans la réaction du monde extérieur c’est se laisser aller dans l’anxiété. Être proactif, c’est agir dans notre champ des possibles, on supprime l’inutile et l’on se concentre (voir étape 3 et 4). Stephen R.Covey explique très bien le principe de proactivité dans son livre « Les 7 habitudes de ceux qui réalisent tout ce qu’ils entreprennent », l’habitude numéro une dans le livre.
Ne cherchez pas particulièrement à devenir meilleur, devenez meilleur tout court. La vie est faite de volatilité, d’évènements imprévus. Plutôt que de s’en plaindre, cherchez des opportunités d’améliorations. Avec cet état d’esprit, cela va naturellement aider à lâcher prise sur l’inconnu. Car vous allez faire ressortir votre force mentale plutôt que le côté prise de tête.
A quelle fréquence lâcher prise?
Après avoir vu les étapes du lâcher prise, on peut se poser des questions sur « quand » lâcher prise. Le processus semble long, mais il est reproductible au quotidien. Ça reste néanmoins un état d’esprit avant tout. Comme vous l’avez remarqué en lisant les différentes étapes du lâcher prise, il est plus question de changer ses habitudes de pensées, au lieu de chercher des solutions mécaniques.
La vie étant faite de tensions (et la tension n’est pas forcément mauvaise, comme on pourrait le croire), le lâcher prise n’est pas fait pour être appliqué tout le temps. Il n’y a pas de fréquence particulière dans le sens où nous sommes tous différents. La réponse à cette question est donc de suivre votre élan de vie. Certains diront que je me dédouane d’une réponse claire. Soit, je préfère être perçu ainsi plutôt que de mentir.
En réalité, et pour être plus précis, le lâcher prise est terriblement utile quand on se sent perdu et quand nous sentons des tensions particulièrement désagréables. Notamment, le sentiment d’anxiété peut être particulièrement limitant, j’en parle ici.
Puis-je lâcher prise dans tous les domaines?
Heureusement, nous pouvons lâcher prise pour tous les domaines. Que ce soit pour une relation amoureuse, pour son travail, un choix difficile à effectuer, un changement dans notre vie… Peu importe la raison, le lâcher prise va vous mettre en position d’intuition pour résoudre un problème, ce qui est souvent plus efficace que l’intellect.
Détendre l’esprit dans un contexte où nous courons tous les jours de choses à faire en choses à faire sera un bénéfice énorme pour faire de meilleurs choix et dans le bien-être. Il ne faut pas croire le fameux « être productif ou épanoui, il faut choisir ! » comme on a tendance à nous le vendre. Tout le monde peut chercher à être productif sans réussir à le devenir. Mais une personne épanouie sera forcément productive.
Conclusion sur le lâcher prise
Ça fait du bien de lâcher prise de temps en temps. Complètement pendant des vacances ou un petit peu chaque jour, peu importe. L’hygiène mentale est aussi importante que le sommeil, c’est un pilier du bon fonctionnement du corps humain. Corps et esprit étant liés, ne pensez-vous pas qu’en vivant dans le bien-être cela va réduire les maladies et douleurs chroniques? Pas à 100%, certes, mais je pense qu’ajouter du bien-être et donc, du lâcher prise dans la vie de tous les jours, va vraiment aider à réduire certains maux et améliorer nos choix de vie.
Ça n’a rien de « faible », de souhaiter se relâcher complètement. C’est une pause pour reprendre de plus belle. Lâcher prise ne veut pas dire « abandon ». Cela veut dire relâcher la pression pour faire appel à son intuition et sa force interne pour avancer.
N’oubliez pas, les étapes que je présente ne sont pas les seules possibles pour un bon résultat , voyez-les comme un guide qui est susceptible d’apporter des solutions de lâcher prise. Si cela paraît trop compliqué, peut-être que d’autres solutions pourraient vous apporter cette paix que vous recherchez. Dites-moi en commentaire si vous pratiquez le lâcher prise et comment vous vous y prenez, cela m’intéresse de savoir.
Très complet et réaliste ! J’aime découvrir différente façon d’aborder le sujet merci 🙂
La répétition est un bon moyen pour apprendre sur un sujet, surtout quand il est traité sous des angles différents, bonne démarche 🙂
Bonjour,
Article très intéressant, j’ai actuellement grand besoin de lâcher prise. Je vais donc de ce pas appliquer les premières étapes. Merci pour votre aide.
Bonjour,
merci pour le compliment, n’hésite pas à me faire un retour sur les résultats et si tu as des questions pour affiner ta démarche.
Très bon article, très bon choix ! Personnellement je trouve que c’est vraiment au niveau de ce que vous décrivez comme l’étape 5 que tout se joue. Quand je relativise et mets en perspective (prends de la hauteur) j’arrive à lâcher prise. Mais cela me demande un travail sur moi-même car j’ai vraiment tendance à garder mes œillères…
Merci pour les compliments ! En effet je comprend le blocage que peut procurer certaines étapes. C’est pour cela que la répétition est importante pour absorber le principe dans son ensemble. Ça peut aussi être le fait d’attaquer sous un angle différent. Par exemple, passer du mental à l’intuition peut parfois bloquer. Pour ma part, la respiration m’aide à décaler ma conscience étroite où je sens que mon système limbique a le contrôle, à ma pleine conscience où JE décide de maîtriser mes pensées et faire le tri complet sur ce qui est inutile. Et ainsi lâcher prise avec le suivi des étapes au complet. Bien sûr, pour moi et pour beaucoup, c’est la respiration. Mais ce n’est pas forcément le cas pour tout le monde car chacun a sa sensibilité. J’invite tout le monde à explorer les déclencheurs de consciences 🙂
Ah le lâcher prise, c’est un vaste sujet. Mais 2 points ont retenu mon attention. Le lâcher prise ce n’est pas abandonner, mais accepter. Pour le second « au pire, je vais m’améliorer ». Dans tous les cas, nous ne sommes pas des machines, nous devons des fois lâcher prise. Mais de la bonne façon 😉
Bonne analyse de l’essentiel, j’espère que les étapes vont aider le plus grand nombre car c’est un mécanisme bien utile au vu des avantages apportés. Je dis « outils » et « mécanisme » alors que c’est spirituel mais j’aime combiner le pragmatisme et la sagesse pour faire ce cocktail et cet équilibre qui fait que nous sommes performant et dans le bien-être. D’ailleurs, en effet, le lâcher prise est un sujet vaste et pourtant il n’est plus a prouver qu’il est essentiel de temps à autre pour une bonne hygiène de l’esprit.
Lâcher prise c’est tellement important, ce qui m’a le plus aider personnellement est de faire des parallèles entre la physique et la vie réelle. Des que l’on comprend qu’il est impossible d’être parfait, qu’on a tous des blind spot, qu’il est impossible de tout savoir, … et bien on fait de son mieux et on lâche prise.
J’aime beaucoup ta vision des choses Isabelle. L’idée de « blind spot » (donc, d’angles morts) et d’accepter que nous ne sommes pas parfait est excellente. C’est un bon moyen pour aller dans l’acceptation qui va amener à lâcher prise justement. Merci pour ton commentaire 🙂
Merci pour ton article très complet! Le lâcher prise est hyper important. C’est ce qui m’a cruellement manqué lors d »un échec que j’ai vécu il y a quelques années. J’étais tellement accrochée au résultat, tellement dans la peur de l’échec…que j’ai échoué. Cela m’a permis de comprendre, « dans mes tripes », le pouvoir du lâcher prise 🙂
Oui parfois c’est dans le moments difficiles qu’on apprend certaines choses essentiels et c’est pourquoi ces moments qui nous apprennent des choses doivent apparaître comme positif dans l’esprit plutôt que négatif. Les échecs sont quelque chose de positif. Merci pour ton retour 🙂
Le lacher prise ! vaste sujet. Parfois impossible pour certains. et pourtant tellement efficace. JE pense qu’il commence à etre utile de lâcher prise quand la situation, le problème ou le sujet nous hante ou nous empêche d’avancer.
Et quand on y arrive, on se rends compte que tout devient beaucoup plus fluide… 😊
C’est exactement ça. En étant trop accroché au fait de réussir, nos pensées ne sont pas équilibrées. Nous pensons trop à un « nous » parfait, chose que nous serons jamais. On se met a fantasmer les avantages sans jamais voir les inconvénients. C’est généralement ce qui provoque ce fameux mal-être qui nous empêche d’agir. Le lâcher-prise c’est justement lâcher le fantasme. Et équilibrer les pensées. Revenir sur l’essentiel de la vie et se rendre compte que nous possédons déjà l’essentiel avant tout.
Merci beaucoup David pour cet article riche en conseils pour apprendre lâcher prise. L’étape 1 est très importante, il y a un TED de Amy Cuddy qui explique comment notre langage corporel forge qui l’on est.
Cet enseignement de Steve Jobs m’interpelle particulièrement tant je le trouve véridique « La concentration signifie de dire non à des centaines d’autres bonnes idées » elle incite à se questionner et méditer dessus, notamment par rapport à nos objectifs. Ça me fait penser au livre The One Thing: passez à l’essentiel, de Gary Keller et Jay Papasan ou encore The Essentialisme de Greg McKeown qui abordent tous deux l’importance de concentrer son attention sur l’essentiel, la « chose unique » qui une fois faite va rendre touts les taches secondaires unutiles.
L’étape 4 est probablement la plus challengeante, pour arriver à se libérer des réseaux sociaux, j’ai entendu parler de la détox de dopamine qui pourrait être une excellente solution.
J’affectionne particulièrement l’étape 6 car je pense sincèrement que c’est une fois que l’on s’est détaché au émotionnellement des choses matérielles ou non que celles-ci n’ont plus « de pouvoir » sur nous, ressentir ce sentiment est extrêmement libérateur et nous permets de voir et d’aborder le monde différemment, beaucoup sereinement.
Merci encore David pour cet article inspirant et riche d’enseignement, excellente continuation ! 🙂
Je vais aller voir le TED de Amy Cuddy, le langage corporel est important dans son ensemble. L’essentiel selon moi, reste le redressement et la respiration qui sont terriblement efficaces tout en étant terriblement simples à appliquer.
La citation compète de Steve Jobs c’est : Les gens pensent que la concentration, c’est accepter les choses sur lesquelles vous devrez vous concentrer, mais ce n’est pas du tout ça. Ça signifie de dire non à des centaines d’autres bonnes idées. Il faut les choisir soigneusement. Je suis aussi fier des choses que nous n’avons pas faites que de celles que j’ai accomplies. L’innovation, c’est refuser 1000 autres choses
Ça rejoint en effet le principe d’essentialisme des livres de Gary Keller/Jay Papasan et de Greg McKeown dont j’ai lu ces deux livres. Et c’est un truc de dingue comment c’est extrêmement efficace.
Selon moi, la détox de la dopamine, c’est la spiritualité. La dopamine provient de l’hypothalamus qui réagit aux stimuli de l’amygdale comme je l’explique dans l’article. Ce qui en résulte dans la vie réelle, c’est que notre conscience réagit au plaisir. Mais si nous avons de la conscience et une maîtrise de soi, nous pouvons maîtriser la dopamine. C’est ce qui arrive quand on applique les livres The One Thing et l’Essentialisme d’ailleurs qui m’ont particulièrement aidé à cette vision. La suppression est en effet challengent et je pense que cela mérite un article à part entière sur la question de surpasser le challenge d’arrêter les sources de plaisirs rapides.
J’aime beaucoup l’étape 6 aussi qui m’a été inspirée par ma propre vie, mais aussi par des rappels sur diverses formations et de mes lectures. Ça peut être une idée terrifiante et paradoxalement, c’est tellement libérateur ! Ce qui est génial, c’est que le pire du pire, ne se produit pratiquement jamais ou alors par des inattendus. C’est donc très saint finalement.
Merci à toi de ton commentaire inspirant et d’avoir pris le temps de partager ta vision, ça m’aide personnellement à affiner ma propre vision 🙏
Ton article est très complet et instructif ! Depuis le temps que l’on me dit « Tu devrais laché prise ». Ok mais comment ? Le concept était sympa mais franchement, je ne savais comment faire.
Et bien, maintenant, je saurai ! Je vais appliquer ce que tu as décris
Merci
Merci pour ton retour Anne, j’espère que cela t’apportera du lâcher prise ! N’oublie pas qu’il faut parfois du temps si nous sommes trop dans l’intellect. La répétition c’est la clé pour débloquer le lâcher prise si il est difficile à atteindre.
Très bel article, je vais m’empresser d’appliquer certains conseils qui vont à coup sûr m’aider à lâcher prise 🙂 merci !
Merci pour ton commentaire, j’espère que ça te sera utile 🙂
Hello David,
Tes articles sont toujours bien faits, bien amenés et toujours très détaillés.
J’aime beaucoup ton approche
Bonjour, merci beaucoup pour tes compliments 🙏