Se lancer des défis permet de forcer la sortie de zone de confort. Souvent, ce qui nous fait procrastiner c’est la peur de prendre des risques. Il m’est souvent arrivé de m’arrêter sur un projet par simple peur. C’est pourquoi se lancer le défi sur le sujet d’un projet peut radicalement faire sortir de sa zone de confort. J’ai, il y a peu, lancé le défi de muscler mon cerveau pour en apprendre plus sur mon projet du blog, de mieux apprendre, retenir et de finir par agir, et de vous apporter un maximum d’astuces pour vous aider à réaliser vos ou votre objectifs.
Pourquoi se lancer des défis?
La barrière qui se met devant nos objectifs c’est la crainte du regard d’autrui, peur d’échouer, peur de ne pas être à la hauteur et encore d’autre peur qui peuvent nous paralyser et reprendre une vie confortable. Nous avons tous des rêves, et très peu les réalisent. Pourtant, toutes les personnes qui réussissent n’ont rien de plus que vous et moi. Comment expliquer que des personnes réussissent et d’autres, non?
Vous êtes une personne exceptionnelle
Sous ce titre qui peut paraître faussement bienveillant, il y a une vérité propre à chacun de nous. Nous avons tous des gênes assez similaires, bien que tous différents, le potentiel de tous les êtres humains est exceptionnel. C’est ce que nous en faisons qui définit la personne que nous sommes. Il y a tout un tas d’astuces et de méthodes pour exploiter ce potentiel enfui en nous. C’est très intéressant de commencer par dépasser nos croyances qui nous limitent et de surpasser nos peurs.
L’intêret d’agir pour réussir
Des échecs il y en aura toujours. Michael Jordan dit lui-même avoir raté 9000 tirs, perdu 300 matches et raté 26 fois le tir de la victoire. Pourtant, tout le monde sait le très grand champion qu’il est. Si l’on s’arrête à la peur d’échouer, on ne fait simplement plus rien. Et même en sachant cela, il y a de grandes chances que vous n’allez toujours par vers les objectifs qui vous tiennent à coeur.
Avec une bonne planification et de bonnes connaissances , on agit et l’on se bouge pour accomplir ce qu’il y a d’important pour nous. L’intérêt de se lancer un défi c’est de ne plus se laisser le choix que d’agir et d’automatiquement bannir les actions les plus futiles. En ce qui me concerne, en ce moment même je suis en plein dans mon défi et la réalisation de cet article avec en plus les contraintes du quotidien (je suis salarié à temps plein) et pourtant je m’organise de sorte à accomplir le défi que j’ai publié sur ce blog et de respecter ma parole.
L’organisation à avoir pour accomplir le défi
Savoir où on va avant tout
Il est souvent important de clarifier son défi et de savoir comment le réaliser. Pour prendre l’exemple du mien, sur 30 jours je dois faire 20 séances de IQ Mindware . Calcule simple, ça fait à peu de choses près 4 semaines. 5 séances par semaines X 4 semaines = 20 ce qui fait mon quota.
Ça peut paraître anodin, mais il est important de tout clarifier pour être sûr de pouvoir y parvenir.
Si je prends l’exemple d’un défi plus complet et qui m’intéresse pour les mois à venir: défi de 52 livres en 52 semaines. C’est intéressant de savoir le nombre de mots pour chaque livre, calculer notre vitesse de lecture puis calculer le nombre d’heures que peut prendre un livre pour organiser le planning selon le livre, car chaque livre est différent. C’est un énorme avantage avant même de commencer le défi. Pensez à anticiper .
Avoir le bon équilibre entre agir et analyser
Attention, je ne dis pas qu’il faut tout calculer de A à Z avant de se lancer. Je sais que ça peut être une bonne excuse d’attendre que le défi soit parfaitement analysé avant de se lancer. Il ne faut pas confondre calculer un défi et procrastiner. Donnez-vous un temps fixe pour réaliser vos plannings. Dans mon défi, je me suis donné un week-end pour planifier comment j’allais m’y prendre. Ça m’a pris du temps, mais ça m’en fait gagner énormément sur le long terme et pendant le défi.
Enfaîte, l’avantage c’est que tout est hyper clair, dès que je me lève je sais déjà exactement ce que je dois faire. Je ne consomme aucune volonté et je n’ai pas de charge mentale. J’agis sans le moindre effort et je ne procrastine pas. Cependant, il vaut tout de même mieux agir et ne pas trop se préparer plutôt que de se surpréparer et… jamais se lancer. Inutile d’être perfectionniste, le but c’est de donner le meilleur de soi avant tout, avant même la réussite.
Que faire en cas d’imprévu
La vie n’est pas un long fleuve tranquille. J’ai une vie sociale que je veux entretenir, des loisirs que je veux garder et continuer et parfois, un frigo qui tombe en panne. Pour contrer tout cela, ça se passe dans l’anticipation des imprévus, dans un bon planning. C’est simple, j’ai un objectif très clair pour chaque semaine. Dans ce cas, dès les 3 premiers jours de la semaine, j’y vais à fond et je laisse les samedi et dimanche libres de toutes activités professionnelles.
Je lève un peu le pied les jeudi et vendredi, car en général j’avance déjà très bien. Ça me laisse de la marge pour les imprévus. Si j’ai un appareil électro ménager indispensable qui tombe en panne, je peux m’en occuper lors de mes trous dans le planning ou décaler mes activités prioritaires. Ça peut faire parfois des semaines chargées, mais un défi est limité dans le temps donc c’est temporaire.
Et en cas de gros imprévu? Décès, problème de santé, bref toute sorte d’évènements désagréables et particulièrement douloureux. Là, ça peut être intéressant de simplement reporter le défi ou de prendre une pause. C’est selon le ressenti, ça peut aussi aider à se changer les idées, mais chacun réagit différemment à ça. Prendre une pause n’est pas un échec, abandonner ça l’est.
Le bénéfice de réaliser le défi lancé
Comme dit dans l’introduction, un défi permet de radicalement sortir de sa zone de confort. Quand vous savez pertinemment que vous êtes débutant dans un domaine, mais que vous avez envie de vous lancer dedans, quoi de mieux que de se lancer un bon défi pour y parvenir?
Je ne suis moi-même pas un expert de la mémoire ou de l’apprentissage, mais je veux le devenir. C’est pourquoi j’ai lancé le défi de me muscler le cerveau pour commencer. Et j’ai déjà un second gros défi pour l’année prochaine, mais je n’en dis pas plus pour l’instant. Cela me permet d’aller dans le bain directement.
C’est un sujet qui me passionne déjà à la base, mais j’ai aussi encore énormément à apprendre. Et c’est pareil pour vous si vous voulez par exemple vous reconvertir professionnellement. Par exemple, si Aurélien (personne fictive) travail dans les moteurs de voiture pour gagner sa croûte, mais que cela ne le passionne pas et a besoin d’adrénaline, je ne pourrai que le conseiller d’analyser ses passions et ce qu’il veut vraiment faire. S’il se rend compte qu’il veut devenir cuisinier, alors ça sera intéressant pour lui de commencer par lire des livres sur le sujet et de se former.
Mais quand il sera temps d’agir (le plus vite possible) alors pourquoi ne pas se lancer un défi. Défi 1 nouveau plat par semaine pendant 52 semaines sur un thème précis, par exemple. Ça oblige à se lancer et d’agir concrètement et d’être dans le bain. Et on peut malaxer un défi comme bon nous semble du moment qu’il nous challenge et qu’il nous fasse évoluer.
La miracle morning et méthode A.C.T.I.O.N
Miracle morning, faire le défi et être tranquille
Le miracle morning pour simplifier au maximum, c’est le fait de faire dès le réveil le plus important. J’approfondirai le sujet plus tard, mais voyons comment cela peut nous aider pour réaliser le défi lancé. Je vais prendre mon propre exemple. Mon défi est de faire du sport, de la méditation et du Dual n-back. C’est simple, je me réveil, je prends mon petit déjeuner et je fais ces trois activités. Et hop, terminé, le défi est réalisé pour la journée.
Les bénéfices sont nombreux. On limite la charge mentale, le sentiment de peur de ne pas réussir est immédiatement abattu en début de journée et l’on ne procrastine pas. C’est terriblement efficace et à l’heure où j’écris cet article, je n’ai loupé aucune de mes séances et cela me prend assez peu d’énergie (au contraire, je profite même des bénéfices que cela apporte). Mais comme promis, je ferai le récapitulatif complet quand celui-ci sera terminé.
A.C.T.I.O.N pour s’orienter
L’acronyme A.C.T.I.O.N permet d’identifier la pertinence d’un défi ou savoir s’il est accessible. Tiré du livre ConcentrAction de Jean-Yves Ponce. Prenez votre défi et faites lui passer le test.
– A comme Accessible: Votre défi est à votre portée?
– C comme Clair: Définissez clairement votre défi, vous devez savoir quand il sera atteint
– T comme Temporel: Votre défi doit avoir une date limite définie (c’est un point trop souvent négligé. Quand il est bien respecté, on limite automatiquement et grandement la procrastination)
– I comme Inspirant: Le défi doit vous motiver et vous enthousiasmer (utile pour tenir sur le long terme)
– O comme Optimiser: être capable de se servir de sa propre expérience pour améliorer son défi (dans mon exemple, j’en suis à la première semaine sur quatre, je vais pourvoir donc optimiser mon défi pour qu’il soit plus efficace ou simplement plus fluide)
– N comme Nouveauté: Ajouter des options dans le défi pour tenir sur le long terme comme accroître la difficulté.
Cela ressemble un tout petit peu à l’acronyme SMART pour ceux qui connaissent, mais je trouve celui de Jean-Yves plus profond et précis.
Utiliser les méthodes pour tout
Évidemment, je donne des conseils sur l’organisation ou faire le bon choix sur comment choisir un défi, mais vous pouvez utiliser toutes ces méthodes pour le quotidien. Le but est de constamment se simplifier la vie.
J’espère que cela vous sera utile, dites-moi en commentaire comment vous vous faites pour réaliser vos défi cela m’intéresse beaucoup!
Bonjour David,
Excellent article. Tout ce que tu dis est très juste.
Je rajouterai qu’il est efficace de crier haut et fort que l’on se lance un défit. Parce qu’une fois que tout le monde est au courant, on y réfléchit à deux fois avant d’abandonner. Rare étant les personne voulant passer pour une girouette 😉
Bonjour Magali, je te remercie pour ton commentaire. Oui c’est ce que j’ai fait pour mon défi puisque je l’ai divulgué sur mon blog et c’est un peu une arme secrète car effectivement, ça permet de ne pas se relâcher. Par besoin de ne pas se faire voir comme quelqu’un qui abandonne.
Je suis en accord avec ton article, c’est vrai que la peur nous freine, mais une fois qu’on sort de sa zone de confort, ca ne peut que devenir bénéfique pour nous meme.
Toute la difficulté est de sortir de cette zone de confort. J’espère que mon article va aider justement à motiver les personnes à ce lancer et donner les cartes pour ne pas abandonner en cours de route. Et c’est en effet bénéfique de faire des sorties de zone de confort, en règle général c’est souvent même les meilleurs expériences de vie.
Bonjour,
Merci pour votre article.
En ce qui me concerne j’utilise la méthode des petits pas (ou Kaizen) pour relever mes défis. De petites actions régulières pour atteindre un objectif plus grand.
Comme vous j’applique la méthode Smart (ou action pour vous) pour déterminer mon objectif.
Merci encore
Bonjour, avec plaisir Alexandre! content que l’article te plait (je me permet de tutoyer je trouve cela plus sympa entre nous 🙂 ), chaque objectif doit à mon sens être coupé en petits objectifs effectivement. Pour un défi, cela dépend du défi je dirai. Le miens est de toute façon pas vraiment possible de le mettre sur petits pas car il l’est de toute façon.
La méthode Smart est un excellent moyen pour identifier un bon défi voir un objectif mais je trouve personnellement la méthode A.C.T.I.O.N un peu plus évolué mais les deux sont valables dans tous les cas.
Merci pour ton partage
Bonjour, excellent article sur le défi. C’est un peu comme un jeu où dans la vie réelle, nous faisons évoluer notre personnage pour le faire passer des niveaux 😉
Cordialement,
Pierre-Christophe
Bonjour, on peut effectivement voir la chose sous cet angle. J’adore personnellement les RPG et les jeux de gestions et j’ai un peu cet aspect dans mon esprit de faire evoluer mes competences personnelles tout comme dans un RPG nous allons evoluer nos competences (attaque, defense, vitesse etc).
Merci, pour ton commentaire 🙂