L'importance de l'état d'esprit

L’importance de l’état d’esprit et comment le changer

L’état d’esprit (ou le mindset, comme on dit en anglais) fait partie de notre identité. Nous sommes beaucoup à se demander comment avoir un « meilleur état d’esprit » et devenir une machine à réussir en même temps. Dans cet article, nous allons commencer par clarifier ce qu’est l’état d’esprit, en quoi il a son importance pour avancer et aussi comment le changer, pour avoir un état d’esprit en acier.

En passant par les interprétations que nous avons des faits, par les croyances, l’importance d’intérioriser ainsi que les états d’esprit fragile et antifragile, nous allons décortiquer le sujet au maximum.

Définition de ce qu’est l’état d’esprit

Avant d’approfondir le sujet de l’état d’esprit, il est bon de rappeler ce que c’est. L’esprit représente notre conscience, qui elle-même, est soumise à l’énergie de notre cerveau ainsi que comment nous avons ficelé nos pensées. Notre conscience réagit aux stimuli de la vie de tous les jours + l’interprétation que nous en faisons. L’état d’esprit, c’est donc l’ensemble de notre conscience avec les réponses automatiques de notre subconscient.

On pense souvent à tort que notre cerveau est fainéant, car il cherche tout le temps des raccourcis, mais la nature nous a fait ainsi pour économiser de l’énergie. Si l’on devait à chaque fois prendre conscience de tout ce qu’il faut faire pour conduire une voiture, on ne s’en sortirait pas. D’ailleurs, quand nous sommes débutants, c’est un calvaire de gérer volant, embrayage, pommeau de vitesse, frein, accélérateur… Notre cerveau créé des liens neurologiques en réponse à ces stimuli.

Le cerveau répond au plaisir et à la douleur par les émotions. Pour nous faire évoluer ou pour nous limiter. Les émotions ancrent des idées profondément dans notre conscience, on appelle cela dans le jargon du développement personnel, des croyances. Des croyances utiles ou des croyances obsolètes, qui étaient utiles dans le passé et sont devenues limitantes avec le temps. L’état d’esprit est la représentation de toutes les croyances réunies (limitantes, ou non).

État d'esprit c'est : croyances - interprétation des faits - énergie
L’état d’esprit est parfaitement modulable selon ces critères. Rien n’est figé.

Quel état d’esprit faut-il avoir?

Vous le savez, la conscience et les croyances de chacun sont toutes différentes pour les 7 milliards d’êtres humains. Il y a cependant des clés simples à connaître et des similitudes entre tous et toutes. L’état d’esprit qu’il faut avoir est celui qui vous permettra d’aller vers une vie qui vous inspire. Il n’y a pas de réponse absolue à cette question, car nous avons des besoins différents, des passions différentes, etc.

Il faut simplement avoir conscience que dans notre monde moderne, c’est quelque chose de difficile que de trouver sa place. Nous sommes nombreux à passer 35 heures dans un travail qui ne nourrit pas notre conscience, mais qui nourrit notre estomac. Car nous avons tous des besoins de sécurité à des degrés différents, nous sommes prêts à faire des compromis entre plaisir de vivre et sécurité financière et de santé familiale.

L’importance de l’état d’esprit ici, est qu’il peut nous pousser à limiter les compromis. Nous ne sommes jamais obligés de sacrifier notre sens dans la vie pour nourrir notre besoin de sécurité. C’est en suivant notre intuition, notre « moi » intérieur, que la réponse de l’état d’esprit à aborder nous vient naturellement.

L’état d’esprit de celui qui avance

Être quelqu’un qui avance c’est être une personne qui va vers le sens de sa vie, de son essentiel. Il est parfois difficile de connaître son essentiel, d’ailleurs il sera toujours parsemé d’incertitude. Cependant, vous savez que vous n’allez pas vers votre élan de vie, quand vous sentez à l’intérieur de vous-même que vous avez une douleur permanente dans votre conscience.

L’état d’esprit de celui qui avance peut être défini comme l’état d’esprit de développement comme le définit Carol Dweck. C’est l’état d’esprit qui répond aux stimuli par une évolution plutôt qu’une stagnation. Éclaircissement. Prenons l’exemple d’un entrepreneur qui fait faillite. Un état d’esprit que je nommerai « fragile » ferait tomber l’entrepreneur en dépression. Il répond par l’abaissement de volonté le fait d’avoir vécu une difficulté.

Un entrepreneur qui aurait un état d’esprit que je nomme « antifragile » va répondre à la faillite par la reconstruction d’une entreprise plus forte. Il évolue. Le terme « antifragile » est repris du concept créé par Nassim Nicholas Taleb que je reprends et remanie dans le développement personnel pour exprimer d’une nouvelle façon, des concepts parfois compliqués sur la conscience. J’y reviendrai à la dernière partie de cet article.

Les croyances limitantes

Les croyances limitantes font partie de l’état d’esprit, c’est donc important d’y accorder du temps dans cet article. La première chose à comprendre sur les croyances, c’est qu’il faut savoir les détecter. Avoir la croyance que les riches sont des pourris, a peut-être eu un sens pour vous un jour, mais n’est peut-être plus utiles pour vous aujourd’hui (ce n’est qu’un exemple). La croyance de ne pas parler aux inconnus quand nous étions petits avait un sens, mais n’est peut-être plus utile elle non plus.

Nous avons tous des croyances parce qu’elles ont un sens… ou ont eu un sens dans le passé. Supprimer ou transformer une croyance demande des efforts de conscience, c’est pour cela que nous laissons des déchets dans notre conscience. Et c’est ainsi que naissent les croyances limitantes. Attention aux croyances collectives de la société. « J’ai fait faillite donc je dois être triste » est une croyance répandue par exemple. La mode, ce qu’on voit dans les réseaux sociaux, etc ne sont pas des vérités.

Pour identifier des croyances limitantes, identifiez vos réactions automatiques. Si vous êtes émotionnel face à une situation, respirez, prenez du recul et soyez observateur. Posez-vous la question « pourquoi je réagis ainsi? ». « Pourquoi suis-je en colère? ». Il y a de grandes chances qu’une croyance soit en cause. C’est en étant observateur de soi-même que nous pouvons les identifier.

Les croyances limitantes sont des verrou dans l'esprit.
Identifiez les verrous qui vous concernent puis prenez la bonne clé pour chaque verrou.

L’interprétation n’est pas la réalité

Comme je l’ai dit dans la définition, l’état d’esprit c’est aussi les interprétations. Les faits sont indiscutables. Le mot « chat » s’écrit « C.H.A.T », c’est un fait indiscutable. La personne qui se gare sur une place handicapée sans carte handicapée et qui est un « connard », est une interprétation. Le fait, c’est peut-être que la personne a oublié sa carte ou que ses croyances à lui sont de ne pas mettre d’importance sur le respect des protocoles.

À nous de décider de nos émotions. Et l’interprétation y est pour beaucoup. Elle est guidée par deux choses : nos valeurs et nos croyances. Si j’ai pour valeur le travail, une personne en apparence fainéante va potentiellement me rendre émotionnel. Mais cela est une interprétation et non la réalité.

Apprendre à identifier les faits et se défaire des filtres de l’interprétation est une activité beaucoup plus difficile qu’il n’y paraît. Si vous n’êtes pas spirituel, observez-vous pendant une journée, vous serez effarés du nombre de fois où vous jugez sans même vous en rendre compte à cause des automatismes.

Point important, c’est naturel d’interpréter. Inutile de tomber dans le mode « parano » à tout observer. S’observer est utile pour déceler les choses que nous souhaitions changer, pas pour se couper de l’instant présent.

Un paysage est-il beau...? Moche...? Dans tous les cas, j'interprète.
Je trouve ce paysage magnifique mais c’est simplement une interprétation de ma part.

Avoir un état d’esprit de perdant, comment faire?

On sait maintenant que l’état d’esprit, c’est l’interprétation des faits par les croyances. Pour avoir un état d’esprit de perdant, il faut avoir des croyances limitantes. Si je souhaite ouvrir mon entreprise et que je crois (croyance) que je suis incapable d’entreprendre, je vais me limiter et avoir un verrou qui m’empêche d’avancer. Impossible d’aller vers une vie qui m’inspire en ayant cet état d’esprit.

Bien sûr, je fais exprès d’être péjoratif ici. En réalité, il n’y a pas de perdants, même avec des croyances limitantes. Pourquoi? Parce qu’elles peuvent toutes changer et changer notre état d’esprit en même temps.

Changer son état d’esprit

On peut changer ou faire évoluer son état d’esprit. Pour le changer, il faut intégrer de nouvelles croyances. Et pour intégrer de nouvelles croyances, le mieux est d’intérioriser. Et enfin, pour intérioriser, il faut prendre quotidiennement des rendez-vous avec soi-même. Méditation, questionnement interne, observation de soi, peu importe les moyens. Il faut se remettre profondément en question et l’on ne peut pas faire un travail interne sérieux s’il y a du bruit extérieur (bruit réel ou bruit dans l’esprit).

Faire taire les pensées mouvementées

Il nous arrive à tous de perdre parfois le contrôle sur nos pensées. On pense aux problèmes, ce qu’on pourrait faire, nous sommes émotifs et l’on ne sait même pas pourquoi… Il y a des moments où nous sommes simplement perdus. Pour toutes sortes de raisons.

La méditation est potentiellement la meilleure solution pour calmer l’esprit. J’en parle plus ici. Se concentrer sur sa respiration et accepter de se recentrer sur l’essentiel et de dire non a absolument tout le reste, pour l’instant. En d’autre terme, lâcher prise. Je parle de ce sujet en profondeur ici.

Contrôler son énergie

Notre conscience n’est pas pareille selon notre niveau d’énergie. C’est fondamental de le comprendre dans le développement de soi. Croire que nous sommes toujours l’être parfait que nous souhaitons être est un fantasme avec des conséquences émotives que notre cerveau aime nous rappeler. Non, définitivement, non, nous ne pouvons pas être sous un contrôle total avec 1 heure de sommeil, et très peu de calories avalées. Notre niveau de conscience varie selon notre énergie et notre énergie varie tout au long de la journée, des semaines, des mois, etc.

La vie est faite de cycle. Contrôler son énergie, c’est se connaître. Les femmes sont particulièrement conscientes de la variation d’énergie avec les cycles menstruels. La qualité de l’alimentation, le temps de digestion (après un gros repas, il est assez commun d’avoir une perte d’énergie, mais le degré dépend de chaque personne), le temps de sommeil… Il faut savoir s’observer. Par exemple, pendant 1 semaine, vous pouvez noter toutes vos habitudes et noter votre énergie de 1 à 10 pendant 5 fois au cours de la journée. Vous pouvez aussi le faire mentalement. Je sais personnellement que quand je manque de sommeil, c’est une catastrophe et quand je ne mange pas assez, ce n’est pas terrible non plus.

J’ai dû apprendre à me connaître. C’est un travail constant, car mon corps évolue avec le temps et c’est pareil pour vous. Il ne faut pas tomber dans l’excès et ne plus du tout être dans l’instant présent. Une observation de son énergie peut se faire rapidement. Mieux vaut éviter de prendre notre manque d’énergie comme une excuse et au contraire, réagir quand on sent un manque d’énergie. Par réagir, j’entends simplement le fait de voir une vidéo inspirante, écouter une musique qui reboost ou méditer, mieux manger, faire une sieste, se reposer. Parce que parfois, la solution, c’est simplement de ralentir.

Intégrer de nouvelles croyances

Pour concrètement intégrer de nouvelles croyances, il faut intérioriser. On en revient là, car c’est un passage important. Mais on va aller plus loin. Parfois, intérioriser ne suffit pas, il faut intégrer des faits. Vous pouvez simplement lister les avantages et les inconvénients d’une nouvelle croyance. Et la confronter avec l’ancienne croyance. Est-ce vraiment utile pour vous d’avoir cette nouvelle croyance? Y a-t-il, dans le passé, des évènements qui auraient pu mieux se passer si vous aviez cette nouvelle croyance?

À force de vous entraîner à faire des exercices d’intériorité (je n’aime pas le terme « exercice », car c’est un plaisir d’intérioriser, mais au début, c’est un effort, car c’est une nouvelle habitude à intégrer), vous allez devenir efficace à maîtriser votre conscience. Ce qui va permettre d’avoir un meilleur contrôle des émotions, mais aussi d’intégrer de nouvelles croyances de plus en plus rapidement et facilement. Remettre tout en cause demande un effort à chaque fois, mais cela vaut le coup pour changer son état d’esprit.

Fragile, robuste et antifragile

On va maintenant simplifier drastiquement l’état d’esprit. Et l’on va voir, comment intégrer un état d’esprit qui va vous permettre d’avancer plus rapidement. Pour cela, on va se servir des travaux de Nassim Nicholas Taleb, cité plus tôt dans cet article. J’en ai déjà parlé sur le blog et je continuerai à en parler pour la simple et bonne raison que ça facilite énormément l’explication de concepts qui peuvent être compliqués alors qu’ils sont plutôt faciles à comprendre.

Ce qu’on va voir à présent, c’est LA croyance qui va nous permettre d’avoir un état d’esprit puissant, plutôt que limitant. Bien sûr, toutes les croyances sont importantes, mais celle-ci est primordiale.

Fragile

Ce que j’appelle l’état d’esprit fragile, c’est de devenir plus faible, après un évènement. Par exemple, une personne qui nous fait une remarque et nous met dans l’émotion. Il nous a dit « tu es quelqu’un d’ennuyeux », l’état d’esprit fragile va prendre ça pour une vérité. Il va se mettre la croyance limitante « je suis ennuyeux », cela peut être de façon consciente, tout comme inconsciente. Pendant très, très longtemps, j’avais moi-même cet état d’esprit. Car j’avais cette croyance limitante, dès l’enfance, de ne pas me faire confiance et d’être naïf et croire tout ce qu’on me disait.

Le but n’est pas de raconter ma vie et de m’en plaindre, j’ai beaucoup de gratitude sur le fait d’avoir vécu cela pour ensuite changer. Je veux simplement faire comprendre que c’est normal. Nous avons un besoin exacerbé de reconnaissance, nous avons tous besoin d’être reconnus d’une communauté. Du temps des chasseurs-cueilleurs, être rejeté de la tribu signifiée la mort. Je ne sais pas si c’est exactement pour cette raison que le cerveau à un tel besoin de reconnaissance, mais c’est l’explication la plus logique et crédible. Peu importe, dans les faits, nous avons tous besoin de reconnaissance. Et le seul moyen d’abaisser ce besoin, qui est normal, mais limitant s’il est trop élevé, c’est d’intérioriser pour s’en rendre compte et conscientiser le problème.

Il n’y a aucune honte d’être dans cet état d’esprit, mais c’est peut-être un cri d’alarme pour passer au suivant.

Robuste

En reprenant l’exemple de la personne qui affirme que nous sommes quelqu’un d’ennuyeux, le robuste n’en a que faire. Il ne va pas intégrer de nouvelles croyances sauf si c’est une remarque à répétition. Si, dans la même journée, il se prend 5 fois la remarque, il va peut-être y réfléchir. Mais dans l’ensemble, il est robuste, il craint peu les difficultés de la vie, il tient le coup. Il reste la personne qu’il est quoiqu’il arrive. C’est un état d’esprit où nous sommes stables.

Antifragile

L’antifragile, lui va s’améliorer face à la difficulté. Les coups durs sont une opportunité pour évoluer. La personne qui nous trouve ennuyeuses? L’antifragile sait lui-même ce qu’il vaut en intériorisant, et s’il conclut que la remarque est pertinente, il va s’entraîner et s’améliorer si c’est important pour lui. Les deuils, les accidents, la faillite vont le rendre plus fort. À la condition d’avoir du repos. Car, antifragile ou non, pour se relever et devenir plus fort d’un deuil, il faut généralement du temps. Mais ce temps, un antifragile ne va pas l’utiliser pour se morfondre, mais chercher en quoi ça va le rendre plus fort.

L’antifragile est proactif. Ça veut dire qu’il s’occupe de son cercle d’influence et pas des choses dont il n’a aucun pouvoir. Comme la faim dans le monde, la pauvreté… Il ne le nie pas, mais il agit là où il peut et où il aime agir.

Ce n’est pas un état d’esprit qu’on peut s’approprier en un claquement de doigts. Ce n’est pas non plus en lisant un article de blog que ça suffira. Je ne fais que passer l’information sur cet article et vous donner une réponse sur ce qu’est un état d’esprit où l’on avance vers une vie qui nous inspire. Nous avons tous un peu des trois états d’esprit présentés à des degrés différents. C’est en conscientisant que nous parvenons à varier notre valeur d’antifragilité. Ce n’est pas les trois seuls états d’esprit qui existent, il faut voir cela comme une croyance à intégrer pour avoir des réponses efficaces face aux difficultés (et des difficultés, vous en aurez).

Conclusion sur l’état d’esprit

Avoir un puissant état d’esprit, vous assure une vie inspirante. Et c’est là toute l’importance d’avoir un état d’esprit qui vous correspond. Cependant, soyez vous-même avant tout. L’état d’esprit va vous soutenir pour accomplir vos désirs. Comme les fondations d’une maison, pendant les difficultés, l’état d’esprit va vous permettre de ne pas tomber trop bas et de rebâtir la totalité si besoin est. Parfois, il faut changer les fondations. Si vous intériorisez, vous saurez quand.

Une dernière chose avant de conclure l’article, l’état d’esprit est flexible. Il s’adapte à notre environnement. Nous avons besoin de nouvelles croyances et de stopper certaines croyances obsolètes de temps en temps. C’est tout à fait normal.

J’espère que cet article vous a plu. Il est assez différent de ce que vous allez lire ailleurs sur l’état d’esprit. Dites-moi en commentaire quel est votre état d’esprit, je lis et réponds à tous les commentaires, je serai ravi d’en discuter 🙂

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About David Jedresac

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Super David. Quand tu dis « On pense souvent à tort que notre cerveau est fainéant, car il cherche tout le temps des raccourcis, mais la nature nous a fait ainsi pour faire des économies d’énergie » je dis « oui ».
La bonne nouvelle est également présente quand tu parles de flexibilité de l’état d’esprit. Ok utilise généralement le terme de « plasticité » comme on le fait pour la plasticité cellulaire, cette capacité à s’adapter et à évoluer selon les contingences et contextes.
Accueillir celle réalité ouvre sur le changement possible de nos limites du présent dont certains états d’esprit rigides. L’entraînement a se poser des questions participe à maintenir cette fameuse élasticité.
Bravo et merci.

Sandrine

Il m’arrive de parfois me dire quand je vois certaines personnes: J’aimerai être comme elle. Oh quelle classe. Pourquoi je ne suis pas comme ci ou comme ça?
Pourtant avec le temps j’ai progressivement changé d’état d’esprit pour aller vers plus d’acceptation.
Le processus est long cependant mais je crois que cela est bénéfique.

Très bien dit ! C’est vrai l’état d’esprit est primordial, il peut nous aider à avancer ou vous faire rebrousser chemin. J’aime l’idée que l’on peut s’améliorer face à la difficulté. Savoir tirer des leçons de ce qui nous arrive pour mieux faire la prochaine fois. Et pour cela il faut aussi s’observer, comprendre nos automatismes pour trouver de meilleures stratégies à mettre en place.

Nico06

C’est clair que l’état d’esprit fait des différences énormes autant dans les résultats que l’on obtient que dans le bien être que l’on ressent dans des situations identiques. Je ne suis pas particulièrement pro américain et pourtant j’admire la faculté que ce peuple a de rebondir malgré les catastrophes par exemple. J’essaie de m’en inspirer pour progresser ! Merci pour cet article en tous cas.

rmibonnet

Il faut avoir un bon état d’esprit, pour accomplir de grandes choses dans sa vie. D’ailleurs, ma citation préférée est celle de Boudha « celui qui est maitre de ses pensées est plus fort que celui qui est maitre du monde ». C’est véridique 😉

Délia

Je repars avec le concept d’antifragile 😊.
Je pense qu’on passe par tous les états d’esprits que tu as cité. Et c’est pas grave ! Si on a un moment de fragilité, ça peut arriver et il ne faut surtout pas s’en vouloir. Le fagile peut devenir antifragile 😉.

eric

J’aime bien cette approche du ‘fragile’, ‘robuste’ et ‘antifragile’ … Je trouve que cela résume bien les états d’esprit ou de conscience que l’on peut avoir devant ce que nous vivons. Je ne suis pas sûr que nous puissions nous défaire complètement de notre réflexes primaires, qui sont issus de notre éducation et nos expériences de vie notamment lors de nos 7 premières années, mais nous pouvons travailler dessus pour garder la main et consciemment basculé entre fragile, robuste et antifragile. Merci beaucoup pour ce bel article bien ficelé.