La vie est parfois capricieuse et vous percevez une certaine injustice. À un moment dans ma vie, je me disais « je déteste ma vie ». Il n’est pas exclu que cela recommence plus tard. Mais aujourd’hui, j’ai des protocoles qui me permettent de limiter les chances que ça arrive. Je vous partage dans cet article un moyen pour que vous puissiez vous connecter au vrai sens de votre vie.
Si vous vous dites « je n’aime pas ma vie » aujourd’hui, sachez que tout se passe dans le cerveau. Et non pas dans la réalité du monde. Vous allez apprendre un moyen concret pour basculer vers une existence intense, mais aussi pour simplement apprécier votre vie. Vous avez un potentiel qui n’est pas encore pleinement exploité et il est temps d’y remédier. En route !
Qu’est-ce qui fait que je n’aime pas ma vie ?
Pour vous, c’est peut-être votre travail, votre vie de famille, le couple, la confiance en soi, la sensation d’inutilité, une haine envers la vie, et encore tant d’autres raisons possibles qui vous font dire « je déteste ma vie ». Vous n’êtes pas seul et ça ne veut pas dire que c’est permanent. Quel que soit le problème que vous vous êtes trouvé, le vrai problème se situe dans votre cerveau. Dans le mental, loge les émotions et tous les sentiments.
Posez-vous la question, « c’est vraiment mon travail le problème » ? N’est-ce pas plutôt, vos perceptions liées à ce que vous pensez de votre travail ? La critique intérieure se fait selon vos croyances. La justice n’est quant à elle qu’une définition propre à chacun d’entre nous. Vous aurez des précisions sur ces aspects tout au long de l’article.
Comment fonctionne le cerveau ?
Le cerveau humain a évolué en trois parties bien distinctes. Il y a, le cerveau reptilien, le cerveau limbique et le néocortex. En ce qui concerne le cerveau reptilien et limbique, c’est la partie mammifère en nous. C’est le néocortex qui fait de nous des êtres humains, capables de créer des pensées imaginaires et avoir conscience du passé et du futur.
Toute notre base de données est stockée dans l’ensemble de nos 86 milliards de neurones. Cette complexité n’a pas eu le temps de s’adapter totalement à notre monde moderne. Autant que l’amour se trouve dans le cerveau, l’anxiété y est également. Ce qui fait la différence entre une personne ayant la même vie qu’une autre personne avec la seule différence qu’une ressent de l’amour et l’autre de la tristesse, ce sont les perceptions.
Aller au fond du problème
Partez de ce qui semble être votre problème numéro 1, le vrai problème, là maintenant. Vous l’avez ? Posez-vous maintenant la question « Pourquoi ? ». Pourquoi ce problème ? Dès que vous avez la réponse, posez-vous la question « Pourquoi ? ». Et ainsi de suite, pour arriver au fond du problème. Ça vous semble trop facile ?
Prenons un exemple. Je n’ai pas le temps pour accomplir un projet et c’est mon plus gros problème, là maintenant.
Pourquoi ?
J’ai toujours un problème qui intervient et qui casse mon rythme.
Pourquoi ?
Je n’arrive pas à m’organiser pour régler les problèmes (nous avons donc une précision, c’est un problème d’organisation).
Pourquoi ?
Parce que je n’ai jamais été organisé.
Pourquoi ?
J’ai l’habitude de tout remettre à plus tard.
Et l’on pourrait approfondir encore beaucoup plus, mais vous comprenez le principe.
Je fantasme la vie
Si vous n’aimez pas la vie, cela peut être dû à un fantasme. Cela veut dire que vous avez une attente trop élevée sur les choses sans prendre en considération les points négatifs. Quels sont vos rêves et vos désirs ? Sont-ils équilibrés avec vos valeurs ? Si vous copiez la vie d’un autre sans prendre en compte les inconvénients, vous serez forcément émotif. En théâtre, la beauté d’un spectacle ne reflète pas l’entièreté du travail dans les coulisses.
Apprendre à savoir ce que l’on veut
Identifiez pourquoi vous faites ce que vous faites avec la méthode vu précédemment dans « aller au fond du problème ». Identifiez vos passions, vos rêves. Ne prenez pas en compte le « comment », voyez grand. Quand vous rejoignez le tout, vous aurez une vue d’ensemble. Triez tout ce que vous avez noté puis identifiez l’essentiel. Si vous souhaitez une existence intense, sachez prioriser ce que vous voulez vraiment. Il est difficile d’aimer sa vie avec un manque de sens.
Vos objectifs sont le sens que vous donnez à la vie. Devenez à l’aise avec l’idée d’identifier ce que vous aimez vraiment.
De « je n’aime pas ma vie » à « j’aime ma vie »
Peut-être avez-vous encore cette sensation de ne pas aimer votre vie. Vous savez ce qui va le plus vous aider ? Le passage à l’action ! Je peux vous transmettre des méthodes, mais elles sont inutiles si vous n’appliquez pas. Il est tout à fait normal de ne pas tout appliquer, inutile de se mettre la pression, chacun a son rythme.
L’idée c’est d’avancer vers vos nouveaux objectifs et d’apprendre à avancer avec de la gratitude, de l’amour et de la certitude qui sont les 3 émotions les plus stables. En étant aligné avec vous-même, vous allez découvrir comment devenir inarrêtable.
Perception erronée
Souvent, ce qu’on croit un problème n’en est qu’une facette. Comment se fait-il que des personnes comme Steven Spielberg, Walt Disney, J.K. Rowling, Charles Aznavour aient eu de grosses difficultés et soient parvenues tout de même à certains sommets ? La réponse dans notre mental aux évènements est la raison. Les émotions et sentiments désagréables viennent des perceptions, pas des faits. Si vous voulez retenir une chose de cet article, retenez cela.
Si vous vivez un moment difficile, seule votre perception fera une différence. Deux personnes regardant le même feu d’artifice auront une perception différente. L’un va le trouver magnifique, l’autre ennuyeux. Il en va de même avec les cas jugés graves par la société. Le deuil, le viol, la faillite de son entreprise, une rupture après plusieurs années, etc. Une personne ne vivra pas un évènement de la même façon qu’un autre. Et la différence, c’est comment vous interprétez le moment.
Avoir de la discipline
Ce qui peut changer une personnalité, c’est les habitudes, pas la discipline. Mais pour intégrer de nouvelles habitudes, il faut de la discipline. Vous saisissez la différence ? Être discipliné ne doit être que temporaire. Le cerveau n’est pas programmé pour être dans le contrôle constamment. Pour avoir de la discipline, travaillez votre volonté.
Forcez-vous à résister à l’envie de grignoter, forcez-vous à ne pas regarder votre téléphone en attendant à la caisse du supermarché, etc. Des petites actions qui vont vous challenger et faire évoluer votre volonté. La volonté, c’est comme un muscle.
Les habitudes
Apportez un maximum de bonnes habitudes dans votre quotidien. C’est logique, si vous avez l’habitude de manger des aliments de qualité, ça fera une grosse différence avec le fait de manger McDo tous les jours. Identifiez les habitudes qui feront progresser votre situation de vie. Pour ajouter des habitudes, soyez discipliné pendant au moins 66 jours. C’est la moyenne identité pour ancrer une habitude. Le minimum étant calculé à 18 jours et un maximum de 256 jours.
Éviter les distractions
Une habitude assez commune des personnes qui n’aiment pas leur vie, c’est de trop regarder la télévision ou leur téléphone. Ce n’est pas mal en soi, mais cela augmente le stress et les angoisses. Avec les réseaux sociaux d’aujourd’hui, il y a de la comparaison de partout. Les réseaux sociaux permettent de partager les meilleurs moments de nos vies. Tout en cachant les pires. Limitez votre utilisation des réseaux sociaux.
Cal Newport dans son livre Deep Work recommande même une diète complète d’un mois. Pour les influenceurs et les professionnels du marketing, vous pouvez tout à fait vous fixer un temps de 30 minutes en fin d’après-midi par exemple. Cal Newport est d’ailleurs blogueur, il est tout à fait légitime de sa part de porter ce genre de conseil.
Basculer les croyances limitantes
Vos croyances vous limitent-elles ? Certaines vous portent certainement vers le haut, d’autres vers le bas. Les croyances limitantes sont le fruit de longues années de renforcement neuronales. Croire que l’argent est mauvais risque de vous poser des difficultés si vous ambitionnez de devenir riche par exemple.
Quand j’étais enfant et adolescent, je me considérais comme idiot. Vraiment, dans ma tête, je me répétais que j’étais stupide. Que pensez-vous qui s’est passé ? Quand je devais prendre la parole en classe, mon discours interne me disait « tu es stupide et les gens stupides ne sont pas de bons orateurs » avec des bégaiements en résultats. Quand j’écoutais en cours, pas grand-chose n’entrait, parce que mon mental avait des blocages. Les gens stupides n’apprennent rien, me disais-je.
Ce fut une bénédiction puisqu’en ayant ancré cette croyance limitante, j’ai aimé la basculer quand je suis devenu adulte. À tel point que j’ai créé un blog sur le mental. Ma plus grande obsession de la vie est maintenant d’apprendre. Y a-t-il des croyances que vous avez besoin de basculer ? Je vous recommande cet article pour approfondir les croyances limitantes.
Trouver un travail épanouissant
Choisissez un travail que vous aimez et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie
Confucius
On ne peut pas parler d’aimer sa vie sans parler de la vie professionnelle. Je déconseille de fantasmer un travail idéal. Les inconvénients font partie du jeu. Mais est-ce qu’aujourd’hui vous vous épanouissez dans votre travail ? Au moment où j’écris cet article, je suis salarié et je ne suis moi-même pas épanoui. Comment faire si c’est le cas ? Trouver un moyen de la changer, créer une activité secondaire sans brûler ses navires. Soyez créatif dans la recherche d’un meilleur travail.
Conclusion
Des tas de raisons peuvent faire que vous n’aimez pas votre vie. Le seul moyen universel d’y remédié est d’agir activement pour changer la donne. Vous avez dans cet article un tableau de route qui peut vous permettre d’avoir une boussole. Et de savoir par où commencer.
Commencez par identifier le vrai problème là maintenant. Sachez ce que vous voulez. Agissez pour apporter du changement. Faites basculer les croyances qui vous limitent. Enfin, partez à l’aventure d’un travail épanouissant.
Tout le monde passe par des coups durs. Ne les laissez pas vous submerger. Vous avez la force en vous pour atteindre des sommets. Vivez votre vie à fond. Riez beaucoup et amusez-vous ! N’hésitez pas à commenter juste en dessous et videz votre sac si nécessaire, je lis tous les commentaires et réponds à tous 😉
Bravo pour votre article! Très complet et clair. Je suis sûr qu’il va aider énormément de personnes.
Aller au fond croyances limitantes comme « je n’aime pas ma vie » est le premier pas pour s’en sortir et les changer pour des croyances plus positives.
Je suis entièrement d’accord que tout n’est qu’une question de perception, de vision, voir les choses telles qu’elles sont demande un énorme travail quotidien, mais quand on y arrive on est beaucoup plus libres.
Merci beaucoup!!
J’espère en effet que cet article sera utile pour faire prendre conscience que tout est une question de perception. Évidemment, c’est plus facile à dire qu’à faire mais c’est un travail qui mérite beaucoup d’attention. Merci à toi pour ton commentaire 🙂
se réengager vers la joie, apprécier les petites bonheurs, des étapes indispensables pour construire du sens à son travail et oser accomplir de grandes missions. Tout est dit.
Merci pour ton commentaire 🙂
Merci pour cet article et pour ce vrai partage. Les histoires vraies sont les plus précieuses et peuvent mieux servir d’exemple. Merci encore!
Je pense que la vulnérabilité permet d’illustrer une explication. J’espère que mon expérience pourra permettre d »y voir plus clair. Je suis d’être le seul à faire ce genre de partage être et c’est tant mieux, ça prouve bien que tout est possible.
Merci pour ton commentaire Genka 🙂
Merci pr cet article ! Il est vrai queon a du mal a aimer la vie que nous vivons actuellement ! Je suis d’accord avce toi il faut plus se comprendre pour essayer de changer son regard autour de nous !
C’est ça, le bonheur se trouve dans le cerveau. Il ne se trouve pas dans l’actualité et les éléments extérieurs. Si on met de la mauvaise information, le cerveau va faire ressortir de l’anxiété. Dans les siècles précédents, malgré le manque d’informations et de technologies, les humains n’étaient pas moins heureux. Parce que le bonheur est dans le cerveau et non pas dans les circonstance de la vie.
Je te remercie pour ton commentaire 🙂
Pour l’avoir vécu, c’est vrai que les 2 piliers sur lesquels il faut se concentré dans ces moments là sont la perception que l’on a de notre vie, et le passage à l’action. Merci pour cet article 😉
Merci à toi pour ton commentaire, ce sont deux piliers difficiles à mettre en place mais j’espère que cet article aidera les personnes à s’y retrouver 🙂
Merci pour cet article motivant en ce début d’année ! J’ai beaucoup aimé la partie sur les habitudes : elles ont une grande place dans mon quotidien 🙂
Top ! Les habitudes sont très importantes effectivement. Elles représentent la plus grande partie de nos actions dans une journée. Merci pour ton commentaire 🙂